Un bon sommaire des bénéfices du vélo pour les trajets quotidiens.
Toutefois je questionne votre utilisation fréquente de la sonnette. J'ai une sonnette sur mon vélo de ville, mais je l'utilise que très peu : ce n'est pas poli chez le piéton à mon avis—la langue de Molière est à notre disposition si on aurait vraiment besoin pour communiquer avec autrui ; pour un signal plus général de ma présence, je sifflote une petite mélodie. Chez le conducteur, la sonnette est inutile ; si on voudrait vraiment lui faire signe audible, mieux crier haut et fort.
La patience, le respect, et la courtoisie devraient être nos mots d'ordre pour la vie civilisée ; clochez plus !
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jeudi 15 octobre 2015
Clochez plus camarades !
Un bon sommaire des bénéfices du vélo pour les trajets quotidiens est publié ici par un parisien, Adrien Saumier, qui s'identifie avec Europe Écologie Les Verts. L'auteur raconte les leçons de ses dix premiers mois du 'vélotaf" (l'utilisation du vélo pour un trajet quotidien au travail). Son paragraphe 6, qui traite sur l'utilisation de la sonnette suggère que notre correspondant pratique un style du cyclisme impérieux, avec la ressorte fréquente à la sonnette pour avertir les piétons à sa présence. Je lui offert le commentaire qui suit pour son blog, mais malgré l'apparition des deux autres commentaires, il n'a pas publié le mien. Selon la règle artistique stricte que les commentaires refusés sont les plus intéressants, il paraît ici, sans autre remarque:
vendredi 3 octobre 2014
Sur la route à l'enfer cycliste
"Soit prudent de vos rêves : elles pourraient venir la réalité un de ces jours..."
Nous, militants cyclistes à Londres, étions toujours soucieux de n'être pas s'emparer par les urbanistes professionnels, qui font le "possible" alors que nous luttions pour "l'impossible" : la fin de "car culture" en ville, avec ses impossible demandes pour surface, danger, pollution. Ma vision reste de réclamer les routes pour le cycliste, en laissant les piétons tranquilles sur le trottoir, et la méthode à la Hollandaise de "cycle apartheid" n'a rien à foutre avec la promotion du vélo; plutôt pour nous entraver.
Les urbanistes peuvent faire des choses utiles pour le cycliste bien sûr : en gardant le double sens pour le cycliste alors que les conducteurs sont obligés de respecter un sens unique, par exemple (la principe de la perméabilité) ; la réduction de vitesse maximale des tronçons de route ; mais si chaque "avance" est accompagné par des reculs, par exemple l'apparition des panneaux de signalisation routière "Cyclistes interdites" sur les routes avec une piste cyclable à côté (voir D39 Nantes-Sucé, D75 Indre-St. Herblain, D107 Chantenay-Indre), on commence à douter la bonne foi des urbanistes.
Donc je suis allé à une réunion organisé par Place au Vélo avec Olivier Razemon hier soir pour critiquer leur stratégie.
J'ai fait mon intervention contre le cyclisme sur le trottoir (l'aménagement séparatiste) pendant la réunion.
J'ai commencé avec le dicton "La route à l'enfer est pavée avec les bonnes intentions," et l'opinion que, dans mes 7 ans sur Nantes, l'expérience cycliste a dégradée. J'ai lu un extrait du texte de M. Razemon, qui cloue le vrai problème qui gêne le partage des routes :
(Bien sûr ils sont cinq fois plus nombreux en Angleterre, d'où ma préférence pour la vie en France! Et la belle loi Badinter de 1985 donne la force au cycliste aussi.) Et j'ai demandé au M. Razemon, et la salle en générale, si, on ignorait la vrai difficulté, habilement décrite, en fouillant dans les détailles de dépenses sur la voirie de €80millions d'euro jusqu'au 2020? On règle les problèmes de comportement avec l'education et la loi, ne pas seulement avec l'aménagement de la voirie.
Je n'ai pas ajouter qu'on peut rédiger le texte cité comme "Le cycliste musclé et arrogant qui manie son guidon d'une main, fait crisser ses pneus, accélère à la vue d'un piéton et insulte les conducteurs d'un doigt d'honneur, tout le monde l'a déjà rencontré au moins une fois." pour illuminer l'expérience quotidienne piétonne sur la nouvelle axe nord-sud à Commerce. L'ennemi n'est pas la mode de transport choisi, ni des fautes de marquage routières ; c'est les roulants qui manquent le respect pour autrui.
Même si je trouvais un bon niveau de langage courant pour m'exprimer, je crois que ma parole n'était pas bienvenue. Le président de l'asso a désapprouvé mes remarques avec un témoignage perso sur son amour de la piste cyclable désormais obligatoire qui allonge la D39 vers Sucé, et une remarque ad hominem alors que je sois cycliste affirmé je ne fasse pas partie de la population des nouveaux cyclistes désirés et cherchés.
J'ai commencé avec le dicton "La route à l'enfer est pavée avec les bonnes intentions," et l'opinion que, dans mes 7 ans sur Nantes, l'expérience cycliste a dégradée. J'ai lu un extrait du texte de M. Razemon, qui cloue le vrai problème qui gêne le partage des routes :
Le conducteur adipeux et arrogant qui manie son volant d'une main, fait crisser les pneus de son 4x4, acclélère à la vue d'un pieton et insulte les cyclistes d'un doigt d'honneur, tout le monde l'a déjà recontré au moins une fois.
(Bien sûr ils sont cinq fois plus nombreux en Angleterre, d'où ma préférence pour la vie en France! Et la belle loi Badinter de 1985 donne la force au cycliste aussi.) Et j'ai demandé au M. Razemon, et la salle en générale, si, on ignorait la vrai difficulté, habilement décrite, en fouillant dans les détailles de dépenses sur la voirie de €80millions d'euro jusqu'au 2020? On règle les problèmes de comportement avec l'education et la loi, ne pas seulement avec l'aménagement de la voirie.
Je n'ai pas ajouter qu'on peut rédiger le texte cité comme "Le cycliste musclé et arrogant qui manie son guidon d'une main, fait crisser ses pneus, accélère à la vue d'un piéton et insulte les conducteurs d'un doigt d'honneur, tout le monde l'a déjà rencontré au moins une fois." pour illuminer l'expérience quotidienne piétonne sur la nouvelle axe nord-sud à Commerce. L'ennemi n'est pas la mode de transport choisi, ni des fautes de marquage routières ; c'est les roulants qui manquent le respect pour autrui.
Même si je trouvais un bon niveau de langage courant pour m'exprimer, je crois que ma parole n'était pas bienvenue. Le président de l'asso a désapprouvé mes remarques avec un témoignage perso sur son amour de la piste cyclable désormais obligatoire qui allonge la D39 vers Sucé, et une remarque ad hominem alors que je sois cycliste affirmé je ne fasse pas partie de la population des nouveaux cyclistes désirés et cherchés.
Je
suis bien familier avec cet genre d'argument en l’Angleterre, mais
franchement, c'est con. Oui je suis d'accord pour le choix entre la
piste et la route ; mais pourquoi il faut faire la piste obligatoire? Parce qu'elle est inférieure.
Voilà,
comme les droits des cyclistes reculent en guise de les augmenter !
C'est une véritable manoeuvre de génie Fordiste. Les Fordistes, eux, jamais
oublient leur principe de base: tout le monde doit rouler en voiture. Le piéton comme le cycliste insultent cette principe : on ne pourrait pas
faire mieux pour les emmêler ensemble sur un trottoir au bord de la
route pour lutter l'un contre l'autre, en laissant la route clair pour
les vrais gens du voyages ! Et si le cycliste aurait la témérité de rouler sur la route même s'il y a une piste cyclable à côté, lui klaxonne bien le désobéissant ! Défenseurs de droits cyclistes ? J'y crois pas !En rentrant chez moi, j'ai eu le temps de lire la dédicace dans mon exemplaire du livre aimablement fournis par M. Razemon :
Nantes, le 2.10.14
Pour Douglas
Cycliste invetéré, qui pourrait même rouler sur l'autoroute!
Olivier Razemon
Word!
***
Mise à jour le 19/10/2017 02h03. La traduction de cet article vers l'anglais est aussi disponible.
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