dimanche 16 septembre 2018

Le diable est dans les détailles



du département de la critique des aménagements cyclables séparatistes à Nantes


Il y a quatre ans, j'étais motivé de contribuer ce commentaire au site carfree.fr, qui propose les textes militants contre la domination automobile de notre société actuelle. L'article en tête promeut l'aménagement de la voirie en réduisant l'espace dédié à la voiture en faveur des pistes cyclables séparatistes. Même si des telles développements routiers puissent être progressifs dans certains endroits, cette politique est à critiquer dans plusieurs respects importants, et j'ai ajouté une deuxième remarque qui témoigne l'expérience nantaise dans la discussion en-dessous de la ligne. Elle est reproduite ici afin de augmenter l'aise d'y retrouver.

Aussi habitant de Nantes, je suis d’accord avec Benchaouche Yassin que l’arrivée des pistes cyclables ne représente pas forcément une amélioration de vie pour le cycliste. À Nantes, il y a bien la volonté de faire une politique pour encourager le vélo. Or la mairie dépense pas mal des sous sur la voirie qui sont dédiés aux cyclistes. Malheureusement, un effet gymkhana a été crée : une course d’obstacles, bordures, poteaux, déviations, courbes peu nécessaires, feu contradictoires l’un 2m de l’autre et cetera—de quoi faire plaisir pour un enthousiaste de VTT, plutôt que l’humble ouvrier qui voulait atteint son boulot avec un minimum de dépense énérgetique.
Et en plus, maintenant les conducteurs à coté voulaient donner une leçon klaxonne au cycliste de bon sens qui évite ces conneries d’urbaniste en roulant sur la route.
Il doit être une incontournable principe que le cycliste garde toujours sa droit de rouler sur la route. Les nouvelles pistes sont pour les nouvelle cyclistes, les vieux, les handicapés, les enfants. Bien sûr, c’est toujours bien d’avoir le choix. Mais souvent le choix serait direct et vite, sur une route lisse.
« Maman, pourquoi la piste cyclable est obligatoire? »
« Parce qu’elle est inférieure. »

Ce commentaire est aussi disponible en anglais.