mercredi 12 août 2009

Tracassé à la ferme

Il faut être un père responsable, donc on se donne la peine de lutter contre le changement climatique. D'abord, quand on est dans un trou on s'arrete pour becher: économiser le carburant par exemple, et c'est les avions qui brûlent plus.

Chez nous, un nouvel aéroport est proposé: les pharaons d'aujourd'hui prefèrent leurs pyramides plat d'aspect au ras du sol, mais vu d'un satellite c'est tout clair. Prise de terre enorme, perte de forêt, pâturages betonnés, autochtones chassés.

Depuis 1962 l'ACIPA a lutté contre le propos, déssiné pour accuellir le Concorde (RIP) dont l'énorme surface de 1600 hectares. Mais en 2008 les autorités ont signé les accords, quand-même, et les travaux ont commencé avec sondages et expulsions de résidents.

Une nouvelle étape de la lutte est ouverte: action directe par militants gauchistes, ecologistes où même anarchistes. Le camp climat a attiré plus de 1000 personnes, parmi eux, il est dit, que certains ont braqué/autoreduit le local SuperU, un acte anticapitaliste un pas trop loin pour certains, et bien sûr dehors du cadre non-violent pretendu du camp.

Nous, nous avons passé la semaine un peu dans les tracas des nouveaux parents dans le camping, moi heureux d'être excusé mes corvées dans la cuisine, et on n'a fait aucune action directe, sauf dire "Bravo!" pour le texte final du collectif, qui a promis de squatter la forêt en resistant le debut de la construction.